LE CERCLE D'HISTOIRE ET DE TRADITIONS DE LIBIN
AUX SOURCES DE LA LESSE – Revue n° 1 – 192 pages (1998)
1ère partie Recherches historiques
Une hache néolithique « Derrière Praister » - Villance, commune de Libin – Fernand Collin
Sujets traités : condition et localisation de la découverte, description typologique, interprétation
technologique et attribution chronologique, le contexte archéologique.
Le moulin de Libin, 1748-1998 : 250 ans d'histoire – Jean-Claude Lebrun
En 1748, le seigneur de Mirwart, De Smackers, permet à Guillaume Willeme, le meunier de Villance
de construire au village de Libin un second moulin pour la plus grande commodité des banaux. La
construction se fera à ses frais sans intervention du seigneur. Le rendage s'élèvera à 200 quartels par moulin.
Les deux fils Willème s’occupent chacun de leur moulin avant les secousses de la Révolution française.
Regard sur les anciennes communes de Libin, Anloy, Ochamps, Redu, Transinne et Villance, à travers le cadastre primitif de 1842-1843 – Christian Dewez
Cette étude décrit la situation des villages, les paysages, l’agriculture, la forêt, l’espace cultivé, la population, le commerce et l’habitat avant de présenter les plans du cadastre primitif et détailler, village par village, ces différentes composantes.
Généalogie des « Duchêne » de Libin, de 1700 à nos jours – Georges Duchêne
Des générations de Duchêne établies à Libin sont proposées à partir des registres paroissiaux. Leur apparition date de 1719 environ sous la forme de Guechen.
De la Roche-Renaud à Maubeuge – Joseph Jacquemin
Si vous vous rendez au village d'Ochamps pour la première fois, vous serez frappés par les bâtiments de fermes qui occupent les alentours du village. Gerbaifay, Nargaufay, Le Peroy et Maubeuge rivalisent de beauté et, seules des considérations affectives peuvent être alléguées pour décerner, à l'une ou l'autre, le titre de la plus prestigieuse. Dans cet aperçu historique, nous essayons de remonter aux sources de la plus ancienne et la plus proche de la Lesse, Maubeuge.
2ème partie Au hasard des archives
Les archives communales... un trésor – Marie-Madeleine Antoine
Pour tout historien, qu'il soit un scientifique ou modeste amateur, le passage obligé pour connaître les événements anciens, est évidemment le dépouillement des archives. Mais quel sort réserve-t-on à ces précieux documents qui, les vestiges archéologiques et les témoignages oraux, peuvent nous conduire à la rencontre de ceux qui nous ont précédés ?
Le siècle des malheurs à Libin... en 1650 – Jean-Claude Lebrun
Voici, retranscrit, un document extrait du Fonds d'Archives du Château de Mirwart (FACM) susceptible d'intéresser les personnes sensibles à leurs racines. La présentation de la liste des hommes capables de porter les armes s’ajoute au cadre de vie et situe les événements qui entourent le moment de la rédaction de ce document.
À propos de la construction d'une maison d'école à Villance – Marie-Madeleine Antoine
Construire une nouvelle école dans un village n'a jamais été facile. Nos édiles communaux en font encore l'expérience actuellement pour Ochamps [en 1998]. Depuis 150 ans, apparemment, c'est toujours la même histoire. En parle de construire celle de Villance dès 1834 avant d’être réalisée en 1865.
L'enseignement à Villance sous les Hollandais – Marie-Madeleine Antoine
Sans remonter aux temps où l'enseignement était donné par des marguilliers ou des vicaires, à la lecture du compte-rendu d'une séance communale, on peut constater que de nombreux changements sont intervenus dans l’enseignement pendant la période hollandaise.
Les Frères maristes à Libin de 1909 à 1922 – Émile Catinus
Présence brève, certes, mais combien fertile de la part de cette Congrégation qui, en 1914, a permis au village d'échapper au triste sort qui lui était promis à l'instar d'Anloy ou Ochamps [sic].
Sous l'impulsion du curé Miniamy, les Frères maristes furent le ferment de l'enseignement primaire libre pour les garçons, après la période pénible de la première guerre scolaire.
Incendie survenu à Anloy en 1802 – Christian Dewez
Enquête menée par les gendarmes après l’incendie de la maison de François Thelin qui a perdu sa petite fille dans la catastrophe.
Vente d'un étang à Anloy, provenant de l'abbaye de Saint-Hubert, en 1797 – Christian Dewez
Le procès-verbal de l’adjudication nous apprend que l’étang Hédewé appartenait à l’abbaye de Saint-Hubert. Il est vendu à Gille Jacquemin de Fays-les-Veneurs.
Le commerce des laines durant la période française – Christian Dewez
Anecdote concernant des laines non livrées par François Thelin, voiturier à Anloy (1801)
La destruction des loups et l'octroi d'une récompense – Christian Dewez
Jacques Colle et Jean Rollin de Jéhonville et du Sart s’adressent, en 1795, à la Commune d’Anloy pour recevoir la prime due lorsque l’on tue un loup. Suit la nomination de gardes (Pierre Labbé et Jean Baptiste Arnould) en 1805.
La mort d'un âne de Redu – Christian Dewez
La requête de Louis Jacques, de Redu, adressée début 1838 au Conseil communal d'Anloy (dont Framont dépendait) témoigne de la précarité des routes et des ponts. Par sa plainte, l'individu souhaitait obtenir une indemnisation pour défaut d'entretien du pont situé aux « Lais Lacais », ce qui aurait occasionné la perte de son âne (1838).
3ème partie Coutumes, traditions et légendes
« La Bouwée », la lessive au temps jadis – Clotilde Benoit
Description de cette activité disparue.
Lu Violoneûs èt l'leû – Ernest Benoit
Ce conte fait partie de la tradition orale des gens du sud de la Wallonie. Il est raconté un peu partout, avec des colorations régionales. En Famenne, dans la région de Wellin, l'histoire se déroule entre Sohier et Gembes, en passant par le « Pont des Gades ». Dans le pays de Neufchâteau, le même conte est repris sous le titre « Le loup du bois de Suxy ». Il existe également en Gaume, où le personnage principal est le Djan d'Mâdy, figure emblématique du folklore virtonais. Ici, les faits se passent près du domaine de Maubeuge, entre Anloy et Ochamps.
Armand Lebrun : forgeron et fabriquant de poêles à Libin – Jean-Marie Moyen
Armand Lebrun est né le 22 septembre 1884 à Wellin. En septembre 1913, il épouse Léontine Guillaume de Libin. Le couple s'installe à Paliseul où Armand, forgeron de son métier, fabrique des cuisinières du nom très courant à l'époque de « Plate buse ».L'habillage et la décoration sont forgés de façon artisanale.
4ème partie - De nos correspondants
La gestion des déchets de taille expérimentale du silex à Cuy (Anloy) – Fernand Collin
Cette note a pour but de signaler l'existence d'une aire d'expérimentation en site naturel au « Trou des Nutons » à Anloy (Libin) et l'existence d'une aire d'expérimentation en site naturel spécifique aux abords du Musée de la Préhistoire en Wallonie à Ramioul (Ivoz-Ramet).
Origines de la paroisse et de l'église de Smuid – Marie-Antoinette Limet
Smuid dépendait jusqu'en 1586, de la paroisse Saint-Paul d'Arville, tandis que Mirwart était rattachée à Bure; ces deux villages dépendaient du doyenné de Rochefort et de l'évêché de Liège. En 1586, à la demande et grâce à l'intervention de la Princesse Marguerite de la Marck, Duchesse d'Arenberg et seigneur de Mirwart, Smuid devient paroisse (ecclesia media) indépendante faisant toujours partie du doyenné de Rochefort. Sainte Marguerite fut alors choisie comme patronne de la nouvelle paroisse, en rappel au prénom de la fondatrice.
Les « affaires » qui ont provoqué le regroupement de Libin-Bas et Libin-Haut – Léon Henquinet † et Georges Duchêne
Nous sommes en 1810. Deux maires veillent aux destinées de la commune : Jean-Nicolas DUROY, maire de la municipalité de Libin-Haut. Nicolas-Joseph WANLIN, maire de la municipalité de Libin-Bas. Par le décret de la Convention nationale du 9 vendémiaire an IV, ces deux mairies font partie intégrante de l'Arrondissement de Saint-Hubert, Département de Sambre-et-Meuse, canton de Villance, sous l'Empire français de Napoléon. Précédemment, ces deux villages étaient des hameaux du ban de Villance.
Histoire de l'église de Transinne depuis 1688 jusqu'à la Révolution – Th. Malchaire †
D’après la chronique paroissiale rédigée par l’abbé Malchaire en 1909 (n° 7 et 8).
(NDLR : Le récit complet a été publié dans la revue Aux Sources de la Lesse, n° 11, 2011).
De Montauban à Bertrix... – Michel Florens
« Quand on évoque la première guerre mondiale, on fait souvent référence aux combats de Verdun, de la Somme, de l'Argonne... mais on occulte presque toujours ceux d'août 1914 dans l’Ardenne belge. Pourtant, dès mon enfance, les vétérans me parlaient souvent et avec émotion, de la férocité des combats de Bertrix... C'est donc en me rendant sur place, que j'ai pu constater avec quelle sauvagerie s'est exercée, même sur la population belge, « la rage teutonne », qui répondait à un plan de terreur mis en place par l'État-Major allemand et son empereur !
Le 17e Corps d'année, originaire de notre Sud-Ouest, qui s'était engagé en grande partie le 22 août 1914 dans la forêt de Luchy, est tombé dans une véritable souricière et fut taillé en pièces… »