top of page
Histoire, promenades, tourisme à Libin, Redu, Villance, Smuid, Ochamps, Anloy, Lesse, Lomme
AUX SOURCES DE LA LESSE – Revue n° 16 – 192 pages (2020)

1ère partie : Sites chargés d’histoire

Une nouvelle passerelle à Charlepont près des ruines d’une ancienne scierie – Jean-Claude Lebrun

Une nouvelle passerelle enjambe la Lesse non loin du pont de Charlepont sur la route Maissin-Barrière

de Transinne. Elle s’inscrit comme élément indispensable dans le circuit initié par Clément Crispiels

« Le Tour du Grand Libin ». Si l’endroit jouit actuellement d’une grande quiétude, il fut jadis beaucoup

plus animé. L’observateur attentif peut y repérer les substructures d’une ancienne scierie et les traces

d’un ancien pont en pierres. Sortons-les de l’oubli !

 

Le château et le bois du BestinStéphane Demarche

Voisin de la commune de Libin, le bois du Bestin et son château, La Louveterie, ont fait l’objet d’une

étude historique très fouillée par un de ses derniers propriétaires, le docteur Clovis Delaunoy. C’est à titre strictement personnel que l’étude fut réalisée et diffusée confidentiellement. Il en existe une vingtaine d’exemplaires qui circulent sous forme de syllabus épais de 188 pages. Le CHTL a cru bon d’en publier les parties principales qui concernent la région libinoise.

 

Le site de Contranhez et son haut fourneauJean-Claude Lebrun

Pour aborder la métallurgie en Ardenne et comprendre son importance, le site rénové du Fourneau Saint-Michel de Saint-Hubert mérite indiscutablement une visite. Beaucoup d’habitants de Libin ignorent que leur territoire a accueilli deux hauts fourneaux, l’un à Contranhez, l’autre à Marsolle (Mirwart). Si ce dernier a fait l’objet de fouilles archéologiques et d’une mise en valeur récente, le fourneau de Contranhez reste méconnu et risque de disparaître.

 

2ème partie : Périodes troublées par les guerres

 La tour fortifiée de Villance résiste à de nombreuses guerres du IXe siècle à 1628 (1ère partie) – Jean-Claude Lebrun

Le centre du village de Villance peut sembler banal au voyageur qui le traverse. Une place dégagée et une église, haut perchée, au milieu de constructions rurales. Et pourtant… au premier coup d’œil, l’étonnement devient interrogateur. Pourquoi tant de murailles, d’escaliers et tant de rues concentriques autour de cette église dressée sur son promontoire ? L’histoire du site nous donne une clef de réponse. Jadis, une tour fortifiée occupait le lieu et, les rues proches ont été aménagées à l’emplacement des fossés entourant le site défensif. Une plongée dans le passé s’avère nécessaire pour imaginer cette tour protectrice mais aussi cause de bien des déboires pour les habitants.

 

Antoine Duchêne, un résistant libinois (2ème partie)Georges Duchêne

Un article précédent a présenté le récit de l’exode en 1940 du docteur Antoine Duchêne (1907-1944) originaire de Libin, installé à Jamoigne. Son destin particulier de résistant dénoncé, son incarcération, son jugement par la cour militaire et son exécution, tous ces épisodes dramatiques méritent d’être mieux connus. Le second volet de cette vie tragique nous est présenté par son fils Georges..

 

3ème partie : Des destins exceptionnels

 Emmanuel Dubois, tente une liaison aérienne Belgique-Congo en 1932Dominique Van Impe

Alors que le ciel libinois est traversé de plus en plus par de longues traînées blanches laissées par les avions, on imagine difficilement les difficultés des pionniers de l’aviation. Emmanuel Dubois, né à Transinne, a participé par son raid vers le Congo avec un avion de tourisme à cette grande épopée.

 

Le raid d’ « Ilunga Bulté »Annie Dubois

Récit à l’intention des arrière-petits-enfants d’Emmanuel Dubois. « Ce raid vers le Congo est peut-être né dans la tête d'Emmanuel quand il était petit garçon et voyait son propre papa au volant d'une des premières voitures à moteur. C'était la seule automobile dans le village où il habitait, et il en était très fier. Comme tous les petits gars de son âge, il s'installait au volant et devenait champion ! Oui, mais pas champion automobile ! Il rêvait d'aller encore plus vite et plus haut. Son sommeil était constellé d'avions dont le monde parlait de plus en plus. Quand personne ne le voyait, il montait sur une chaise, écartait les bras et imaginait qu'à force de concentration, il planerait en sautant et en battant l'air de ses paumes… »

 

Jean Dubois de Libin, missionnaire en Inde (1915-1990)Geneviève et Philippe Dubois

Aux XIXe et XXe siècles, l’entreprise missionnaire est attisée par le souffle du romantisme et est soutenue par l’intérêt pour l’Afrique et l’Asie qu’avait suscité la vague de la colonisation. De nombreux missionnaires sont partis, portés par un élan de générosité et soutenus par une prolifération d’œuvres de soutien collectant des fonds. Le CHTL se devait de recueillir ce témoignage de la famille Dubois qui a conservé de nombreuses traces écrites de la mission en Inde de Jean Dubois, né à Libin. La description de ses voyages et celle des lieux où il a rempli ses missions en font un récit exceptionnel pour comprendre la mentalité d’une époque… pas très lointaine !

 

4ème partie : Tranches de vie du passé

 L’énigme du château de MilleumontJean-Claude Lebrun

Milleumont, un petit territoire situé entre Ochamps et Jehonville, intrigue les historiens. La carte de Ferraris y situe les ruines d’un château et certains documents emploient aussi ce terme. La mémoire populaire n’apporte cependant aucun témoignage à ce propos et si un arrière-fief est bien signalé dans les archives, celles-ci restent muettes sur la présence d’une fortification.

 

5ème partie : Bâtiment cultuel

 La chapelle Notre-Dame de Walcourt à LesseJean-Claude Lebrun

Depuis bientôt trois siècles, la chapelle consacrée à Notre-Dame de Walcourt domine, perchée sur son promontoire, le hameau de Lesse. Le passant la devine à peine, tant elle se dissimule à l’orée de la Virée des Croix, à l’ombre de deux tilleuls. Le linteau de la porte d’entrée ne laisse aucun doute sur la date de sa construction. La clef en pierre calcaire comporte cette inscription : « N.D.D./VALCR/P.P.N./ 1750 » ou Notre-Dame de Walcourt, priez pour nous. Cette date atteste de son ancienneté et confère à cette chapelle une valeur patrimoniale indiscutable.

bottom of page