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1ère partie - Tranches de vie du passé

 L’histoire de Luchy (Ochamps). Tumultes, procès, batailles et apaisement – Jean-Claude Lebrun

 La forêt de Luchy est, de nos jours, associée aux combats de 1914 entre les troupes françaises et

allemandes. Elle a cependant une longue histoire liée à son plus ancien propriétaire, la célèbre abbaye

de Saint-Hubert, à la principauté de Liège mais aussi aux ducs de Bouillon qui en ont réclamé le

bénéfice au cours d’un long procès qui s’est éternisé pendant un demi-siècle. Elle a été l’objet de longs

palabres entre les diplomates européens avant d’être reconnue comme propriété de l’État puis vendue

à des particuliers.

 

Le petit seigneur de Redu dans la cour des Grands ! Réception du tsar Pierre le Grand à Liège en 1717 – Jean-Claude Lebrun

Le 21 juin 2017, Liège et Spa ont célébré avec faste le tricentenaire de la venue du tsar Pierre le Grand, en présence d’une délégation russe formée de hauts dignitaires. Un mois plus tôt, le président Macron, nouvellement élu, avait reçu sous les ors et les marbres du Grand Trianon son homologue russe, pour inaugurer une exposition consacrée à la visite du tsar en l’année 1717. Petit pays coincé alors entre la Hollande et la France, les Pays-Bas autrichiens avait eu aussi l’honneur de recevoir le Tsar. La petite histoire locale rejoint la grande Histoire lorsqu’on apprend que c’est le seigneur de Redu, Englebert de la Naye, qui comme notable de Liège, avait eu l’immense privilège de recevoir la délégation russe.

 

Procès entre la commune d’Anloy-Framont et le comte d’Artaise en 1843 – Jean-Claude Lebrun

Dans les comptes rendus du conseil communal d’Anloy datés de 1843, plusieurs pages sont consacrées à des frais d’un procès et à une somme de plus de quatre mille francs de dommages et intérêts à payer à un certain comte d’Artaise. Que s’est-il passé ? Qui est ce personnage ? Pour en savoir plus, il suffit de consulter le Journal du Palais, un recueil de la jurisprudence belge qui détaille le procès et le verdict rendu le 13 juillet par la cour d’appel de Liège, dans l’affaire opposant la commune d’Anloy et les époux d’Artaise-Rocqueville. Une histoire qui plonge dans le passé et remonte à 1622 !

 

2ème partie - Périodes troublées par les guerres

 La guerre entre Patriotes et Impériaux dans les environs de Libin (1790) – Jean-Claude Lebrun

L’histoire de la Révolution brabançonne, dans les villages proches de Libin, n’a été abordée jusqu’à présent que de façon très fragmentaire. C’est d’autant plus étonnant que le nord de l’ancien duché de Luxembourg fut le théâtre de rassemblements de troupes et de nombreux combats comme dans les villages de Libin, Smuid, Transinne, Redu, etc.

 

La vie au quotidien à Anloy pendant les années de guerre 1917-1918 – Récit de Léonie Gillet

La commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale s'inscrit comme un enjeu mémoriel de première importance : compréhension d'une épreuve qui engagea l'ensemble de la société, transmission de cette mémoire à la jeune génération et hommage rendu à ceux qui vécurent la guerre et firent le sacrifice de leur vie. Enfin, les enjeux culturels et patrimoniaux invitent à appréhender le conflit dans la perspective d'une histoire nationale et européenne partagée. Cent ans après ce terrible conflit, il s'agit pour les États européens d'être porteurs d'un message de paix, afin de contribuer à la construction d'un avenir commun. Le récit extrait du journal de Léonie Gillet d’Anloy nous narre, au jour le jour, l’épreuve subie par la population locale.

 

Le quotidien du IIe Corps d’Armée italien dans les environs de Libin – Simon Duthoit

Les troupes italiennes ont laissé, à Libin et dans les environs, de nombreuses traces de leur passage en 1918 : le tracé d’une route « Le chemin des Italiens », des graffiti sur des murs de maisons, une collection de cartes postale, quelques écrits et même un film… introuvable ! Le sujet revêt donc un intérêt non négligeable.

 

Le calvaire et les inscriptions du cimetière Pierre Massé de Maissin – Claude Sterckx

Le village de Maissin, à l’aspect si plaisant et si bucolique, n’en a pas moins été, les 22 et 23 août 1914, le théâtre de l’une des plus sanglantes batailles des premiers mois de la Grande Guerre. Ces deux jours, plusieurs régiments du onzième corps français se sont heurtés à la vingt-cinquième division du corps d’armée hessois et à la onzième division de réserve rhénane.

 

Le récit de l’évacuation en mai 1940 d’Antoine Duchêne – Présentation : Georges Duchêne

Grâce à son fils Georges, les souvenirs d’Antoine Duchêne, un Libinois au destin tragique, nous plongent dans une période sombre et nous décrivent les malheurs d’une famille éprouvée par cette dernière guerre. De pareils récits nous aident à mieux nous projeter dans l’avenir et vivre avec lucidité le présent.

 

3ème partie: Sites chargés d’histoire

 Le relais de Poste de Tellin et les routes de la Poste – Jean-Claude Lebrun

Lorsque vers 1770, sous l’administration autrichienne, le tracé de la route Dinant-Arlon traverse les Libin-Bas et Libin-Haut, qui ne sont alors que des hameaux de Villance, Libin prend son essor pour s’imposer progressivement comme centre plus régional. Le long de ces routes empruntées par des commerçants, des militaires, des pèlerins mais aussi par des coursiers, des coches, des malles postes et des diligences, des relais se sont créés pour assurer un peu de confort aux voyageurs. L’histoire du relais de Tellin, proche de Libin, peut nous éclairer sur le fonctionnement de cette organisation qui s’étale sur plus de quatre siècles, et rappeler quelques éléments biographiques des Hérin, maîtres de Poste impériale.

 

Le moulin de Wachamps, un concurrent pour les autres moulins installés sur la Lesse - Jean-Claude Lebrun

Cette grosse bâtisse située le long de la route d’Anloy à Ochamps a conservé peu de traces ou de vestiges de l’époque quand elle servait de moulin. Sa roue n’était pas entraînée par la Lesse mais par un affluent important, La Grande Buse. Construit dans la seconde moitié du xviiie siècle, le moulin de Wachamps a connu une histoire particulière principalement au moment de sa mise en service. Il était plutôt rare de voir une nouvelle installation d’un ouvrage hydraulique, car il devait recevoir l’agréation du seigneur du lieu. Or les moulins d’Ochamps et de La Rochette étaient assez proches et sous l’Ancien Régime, les droits seigneuriaux liés à la banalité étaient scrupuleusement respectés. Et pourtant…