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AUX SOURCES DE LA LESSE – Revue n° 19 – 192 pages (2023)

 

1ère partie :   Aux origines

Dotation de la cure de Smuid, en 1586, suite à la construction de sa première église

Jean-Claude Lebrun

L’origine de l’église de Smuid et le début de son histoire nous sont connus grâce à quelques documents

d’archives très intéressants. L’ancienne église se trouvait au centre du cimetière actuel et a été remplacée,

en 1824-1825, par le bâtiment actuel. Son patronage évoque la présence de Marguerite d’Arenberg

à la tête de la seigneurie de Mirwart. Le document de cette donation est exceptionnel a plus d’un titre.

 

2ème partie :  Sites chargés d’histoire

La forêt disputée. Le cas des Évrardsarts, bois d’aisances des  communautés de Redu et de Wellin (XVIe-XVIIe siècles) – Jean-Pol Weber

Le bois des Évrardsarts est situé, avec le pré Moureaux, au pied du talus ardennais, en amont de Halma, des forges du Neupont, à l’est de la voie qui grimpe vers Hamayde, au sud du bois communal de Chanly. Un sérieux litige naît en 1582. Les impétrants, les accusateurs, sont ceux qui vivent là-haut, sur le plateau. Le Conseil provincial de Luxembourg, le tribunal du duché, enregistre leur plainte et commet sur place l’huissier Jean Vernyto pour entendre et consigner leurs dépositions : c’est le début de l’enqueste, celle qui devrait permettre d’assainir le débat. L’huissier est accompagné de Nicolas Roussions, notaire apostolique et impérial, admis par le Conseil de Sa Majesté. Ce procès mérite bien une analyse détaillée.

 

La forêt disputée (2e partie). Les entrecours de Redu, de Wellin et de Resteigne. Représentation de l’espace au XVIIe siècle - Michel Govaerts

Évrard Sart est une forêt située au nord de Redu et au sud de Wellin. Le contentieux entre les deux communautés ne peut être résolu qu’à partir d’une délimitation plus ou moins précise des territoires. Si Wellin est un fief direct de Mirwart, Redu ne constitue qu’un arrière-fief de cette seigneurie. On comprend que pour trancher le débat entre les communautés villageoises, l’autorité arbitrale a besoin de cartes objectives. L’étude de ces cartes anciennes est l’objet de cet article très fouillé.

 

3ème partie :    Tranches de vie du passé 

Le Grand Moulin de Villance. Une histoire vieille de plus de onze siècles (2e  partie) – Jean-Claude Lebrun

Situé entre Villance et Maissin, dans la vallée de la Lesse, le Grand Moulin a survécu aux vicissitudes du temps. Sa longue histoire millénaire permet d’appréhender et d’évoquer la vie des ancêtres qui l’ont fréquenté. La première partie de cet article, paru en 2022, relatait les heurs et malheurs des différents meuniers employés par le seigneur de Mirwart, propriétaire de ce moulin banal. Ils seront une quarantaine de meuniers dont les archives ont conservé le nom au travers des baux et parfois des procès intentés par le seigneur. Avec les meuniers Hubert et Willème, une nouvelle page s’écrit et la banalité disparaîtra avec la Révolution française. Place aux meuniers véritables propriétaires et exploitants du moulin.

 

Le monument aux morts de Transinne et ses canons. Souvenir de la fête patriotique à Transinne, le 4 juin 1922 – Jean-Claude Lebrun

Les habitants de Transinne, côtoyant depuis toujours ces pièces d'artillerie devenues heureusement muettes, semblent, pour la plupart, ignorer tout de ces canons, de leurs caractéristiques, de leur origine et du cheminement qui les a amenés au cœur de leur village. Et pourtant, les témoignages de deux Transinnois permettent d’en connaître l’historique. Et, fait plus rare, les festivités patriotiques organisées en 1922 ont été photographiées par le Libinois Arthur Duchêne. Il nous a livré des documents photographiques qui permettent de nous plonger dans ce moment historique pour la communauté locale. C’était il y a cent ans !

 

Léon Duchêne de Libin, combat à Bodange, le 10 mai 1940Jean-Claude Lebrun

Le ler  juin 2000, jour de l'Ascension, Jules Noël, instituteur à  Fauvillers, a enregistré le récit du combattant Léon Duchêne (1918-2000), deux mois avant sa mort. Cette page d’histoire a été retranscrite fidèlement pour lui garder son authenticité et sa spontanéité. La famille en a conservé l’original. Le CHTL a souhaité diffuser le témoignage de ce Libinois, soldat de la 5e Compagnie du 1er Régiment de Chasseurs ardennais, qui a combattu sous les ordres du commandant Bricart, le 10 mai 1940 à Bodange. Pour en rendre la lecture plus aisée, la forme a été adaptée tout en restant fidèle au contenu. Léon Duchêne a livré ses souvenirs en toute modestie et simplicité, soixante ans après les faits. Par ses aspects humains, ce témoignage complète les récits plus techniques rédigés et publiés par des militaires et particulièrement par le lieutenant René Autphenne.

 

Les rouleaux compresseurs : une passion – pour la famille Paquot Yvon Barbazon et Jean-Claude Lebrun

De nos jours, les conducteurs de voitures se réjouissent d’emprunter des routes asphaltées et pestent lorsque celles-ci se dégradent et qu’apparaissent les « nids-de-poule », une expression rurale bien imagée qui fleurit le langage et rappelle le passé… l’époque des routes en terre. À Villance, un convoi exceptionnel, lent, bruyant et fumant traversait régulièrement le village. C’était le « train » du père Paquot qui partait vers un nouveau chantier avec son compacteur, son « cylindre ». Le témoignage transmis par son fils Omer ne peut nous laisser indifférents !

 

4ème partie :    Patrimoine

Les cloches des villages libinoisJean-Claude Lebrun

Pointés vers le ciel, les clochers des villages ont valeur de symbole. Celui de Libin, particulièrement haut, exprime la foi et la fierté des paroissiens contemporains de sa construction. Véritable trait d’union entre le ciel et la terre, il se devait d’abriter des cloches importantes, capables de rassembler les fidèles. Ce patrimoine, à la fois fonctionnel et culturel, matériel et immatériel, est souvent méconnu et mérite bien notre respect. L’industrie campanaire installée à Tellin est liée à l’histoire des cloches libinoises.

 

5ème partie :    Personnages

La famille Grandjean-Verlaine : la mouvance ardennaise du côté de « la colonelle Grandjean », tante de Paul Verlaine (2ème épisode)Danièle Chanteux-Van Gottom

« La colonelle Grandjean », née Louise-Henriette Verlaine à Bertrix en date du 10 février 1796, était en fait la fille aînée du procureur & notaire public de Bertrix, Henry-Joseph Verlaine. Quels furent son parcours exact et sa destinée ? Où et comment vécut « la colonelle Grandjean » ? Qui était-elle exactement ? D’où provenait cette dénomination et comment l’expliciter ? L’objectif de cette étude  est triple : d’abord une histoire familiale précise, ensuite la place de la famille Grandjean au sein des collectivités de l’époque avec une approche sociologique, enfin les perceptions et les différentes représentations, notamment dans le chef du neveu, l’écrivain Paul Verlaine.

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