top of page
Histoire, promenades, tourisme à Libin, Redu, Villance, Smuid, Ochamps, Anloy, Lesse, Lomme
AUX SOURCES DE LA LESSE – Revue n° 6 – 208 pages (2005)

1ère partie : Recherches historiques

 

La construction de l'église de Glaireuse : un débat qui s'éternisa plus d'un siècle – Pierre Otjacques

Depuis la période carolingienne jusqu’à la fusion de 1976, le village de Glaireuse a presque toujours

été dépendant de Villance, tant au point de vue administratif que religieux. Les paroissiens fréquentaient

donc l’église mère qui se trouvait à Villance. Mais à partir xviie siècle, ils ont manifesté le désir d’obtenir

leur propre édifice du culte. Plusieurs documents d'archives nous permettent de reconstituer cet

important épisode de la vie communautaire.

 

Quelques traces sur les anciens bâtiments d'école d'OchampsJoseph Jacquemin

Le nouveau complexe scolaire d'Ochamps intègre d'anciens bâtiments à des parties plus modernes. Un retour en arrière est bien utile pour illustrer les progrès réalisés au niveau des structures d'enseignement dans une petite bourgade rurale. Comme on peut le lire dans un cartouche sur le fronton du bâtiment principal, les bâtiments d'école actuels ont été construits entre 1862 et 1865. Mais auparavant, sous l'Ancien Régime, il existait déjà une école.

 

2ème partie : La Grande Guerre à Libin

 Récit d'un combattant de la guerre 1914-1918, Louis Mathieu, de VillanceColette Van Maele-Mathieu

La commune de Libin et particulièrement les villages d'Ochamps et d'Anloy ont été marqués par les combats qui se sont déroulés au début de la guerre 1914-1918. Plusieurs écrits nous retracent les atrocités vécues par une population belge épargnée par la guerre depuis la révolution française. Par contre, les récits des combattants de nos villages sont rares. Le témoignage livré par Louis Mathieu, originaire de Villance, est d'autant plus intéressant. Il a été conservé par sa fille Colette Van Maele-Mathieu.

 

« Comment j'ai vécu la guerre 1914-1918 », récit de Léon Lezin Arthur Lezin

Ce récit de guerre a été enregistré sur bande magnétique à Villance pendant l'été 1973, puis retranscrit et présenté par son fils Arthur en 1998. Il nous livre dans le détail ce qu'a vécu Léon Lezin lors de la mobilisation, la courte bataille autour de Namur, mais surtout les longues années de captivité dans les camps de Soltau et de Lichtenhorst.

 

Libin pendant la Grande Guerre : ses combattants, ses déportésClotilde Benoit

Les combattants, les prisonniers, les engagés volontaires, les civils déportés de Libin, pendant la Grande Guerre – Clotilde Benoit

Liste nominative et courte présentation.

 

La fin de la 1ère guerre mondiale à Libin et les fastes militaires du 21 décembre 1918 en présence du roi d'ItalieAugustin Kreit

Les derniers mois de l’année 1918 furent déterminants dans l’histoire de l’Europe. Comment ont-ils été vécus dans nos villages ? La première grande célébration de la victoire s’est déroulée à Libin, de manière inattendue, en présence du roi d’Italie. Le lieu choisi pour cette manifestation porte toujours le nom de « Chemin des Italiens ». Ces pages voudraient expliquer et décrire l’événement couvert par le photographe local, Arthur Duchêne. Un document exceptionnel !

 

3ème partie : Pratiques agricoles anciennes

 Genêts, lavasses et abissage ou l'amendement des sols jadis en Haute-Lesse – Jean-Claude Lebrun

Les promeneurs qui sillonnent régulièrement les vallées de la Haute-Lesse ont certainement remarqué les nombreux fossés qui, à flanc de coteaux, suivent parfaitement les courbes de niveaux. Ce sont des témoins d'une ancienne pratique agricole, l'abissage, qui a fonctionné dans nos campagnes durant de nombreux siècles. De la récolte des lavasses et de l'utilisation du genêt comme fertilisant, il ne reste des traces, par contre, que dans les archives. Elles sont suffisamment nombreuses et explicites pour mettre en exergue la pauvreté des sols de la Haute-Lesse et le dur labeur que nos agriculteurs devaient fournir, sous l'Ancien Régime, pour produire suffisamment de nourriture et satisfaire les besoins de la population.

 

4ème partie : Coutumes, traditions et légendes

 La tindrîe ô grévesErnest Benoit

La tindrîe ôs gréves èstot souvint in spört du pansionés. Mês èle plêjot ossi ôs djins dul foncsion publike, come lès djins dès posses, lès mêsses du scoles, èt bin chûre a tos lès cés k’ avint du timps a rvinde. La tindrîe èstot drovue a pôrti du 20 sètambe jusk’ô 15 du nôvambe.

 

5ème partie : Étude généalogique

 Contribution à la recherche généalogique sur la famille BarrasJean-Claude Lebrun

Descendance de Gilles Bara d'Anloy Marie-Thérèse Pipeaux

Les patronymes Barras et Bara sont très peu représentés dans la commune de Libin (5 familles), tout comme dans les régions voisines. Il n'en a pas toujours été ainsi. Ce nom était déjà présent dès le XVIe siècle et un membre de cette famille occupa même la fonction de châtelain du ban de Villance. L'étude généalogique qui suit révèle de nombreux descendants vivant actuellement dans la commune de Libin et surtout une grande dispersion de ces patronymes. En dépouillant des documents tels les œuvres de loi, les comptes seigneuriaux, les actes notariaux, les procès ou autres comptes aux amendes, il est parfois possible de compléter l'arbre généalogique mais plus rarement d'établir les relations familiales qui relient les différents membres d'une même famille. Au hasard des lectures de certains de ces documents et notamment dans les archives du fonds de Mirwart (A.É.Arlon), on peut néanmoins retrouver quelques signalements de « BARRAS, BARRA, BARAT, BARAZ, BARA... » qui ont vécu au xvie siècle. Il nous a semblé intéressant de les présenter même si nous n'avons pu établir leur filiation avec Gilles Bara dont la descendance est détaillée dans l’étude généalogique.

bottom of page