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Histoire, promenades, tourisme à Libin, Redu, Villance, Smuid, Ochamps, Anloy, Lesse, Lomme
AUX SOURCES DE LA LESSE – Revue n° 3 – 232 pages (2000)

1ère partie : Les 100 ans de la « Barrière de Transinne »   

Carrefour routier et lieu de péageChristian Dewez

Du bâtiment communal à l’hôtel de « La Barrière »     – Christian Dewez

Les tenanciers  – Anne et Émile Catinus

Évolution de la restauration et de l’accueilAnne et Émile Catinus

La caveAnne et Émile Catinus

« La Barrière » touristique et culturelleAnne et Émile Catinus

Petites histoires de « La Barrière »Anne et Émile Catinus

Généalogie d’Irma DuboisGeorges Duchêne

           

2ème partie Recherches historiques

Au temps de… Jean Lambert de Daverdisse, le dernier châtelain de Villance – Jean-Claude Lebrun

Pour beaucoup de Libinois, le mot de châtelain évoque davantage les contes de fées que l’histoire car, en dehors de celui, fort récent, de Roumont, ils ne connaissent, sur leur territoire, aucun vestige de véritables châteaux. Et pourtant, la topographie bien particulière du centre de Villance nous permet de localiser, sans contredit, la demeure de son dernier châtelain. Malheureusement pour lui, il n’y a sans doute jamais vécu la vie de château mais a partagé plutôt le sort de ses concitoyens s'abritant dans de modestes chaumières. Dans cette étude, nous essayerons d'approcher, au travers du personnage de Jean Lambert de Daverdisse, le quotidien des habitants du ban de Villance aux alentours de l’an 1600.

 

Trois siècles de Dufays à LibinGeorges Duchêne

Afin de limiter la liste des descendants du plus ancien DUFAYS trouvé dans les registres paroissiaux et communaux de Libin, je me suis limité aux enfants dont le père ou la mère porte le nom de DUFAYS. Celui-ci existe sous diverses formes : FAY, Du FAY, DuFAY, DUFAYS reprises telles qu’elles étaient écrites dans l'acte de baptême. Il pouvait être diffé­rent dans l'acte de mariage ou l'acte de décès. Le plus ancien DUFAYS que j'ai trouvé dans les registres de Libin se pré­nommait Jean. Il doit être né vers 1640 à Libin et fut lieutenant mayeur de Libin. Il a épousé une certaine Catherine dont on ne donne que le prénom et est mort à Libin le 28/3/1703. Ils ont eu neuf enfants…

 

Château et fermes châteaux à OchampsJoseph Jacquemin

Dans une précédente revue du Cercle d'Histoire et de Traditions de Libin, j'ai retracé l'histoire de la ferme de la Roche Renaud ou Maubeuge au cours du XIXe siècle. Je me propose aujourd'hui de conter la naissance et l'évolution des autres fermes châteaux qui vont au cours du XXe siècle, former le domaine de Roumont.

 

3éme partie : Au hasard des archives

 Les scieries à vapeur Ernest Benoit

Depuis que l'être humain est apparu sur notre bonne vieille terre, l'homme a toujours imaginé des systèmes pour épargner son énergie. Très tôt, il a créé des outils en bois, en silex, ensuite en bronze et en fer. Après avoir domestiqué les animaux, et même après avoir asservi ses semblables, l'homme était toujours en quête de moyens pour améliorer le résultat de ses efforts. Les tribus qui se sont installées le long des cours d'eau ont découvert qu'elles pouvaient utiliser la force du vent pour déplacer leurs embarcations.

 

Sœur Marie-Antoine et les Filles de Marie de Pesche à LibinÉmile Catinus

Née le 31 mai 1845, à Havelange, Adèle Pinard – sœur Marie-Antoine – va inaugurer plus d'un siècle de présence des Filles de Marie à Libin. Un beau jour de juin 1865 arrive, à Libin, une jeune sœur de 20 ans. Pour tout bagage, elle a sa foi, ses connaissances et un caractère ferme et décidé. Se doute-t-elle alors que l'essentiel de sa vie de religieuse enseignante se déroulera dans ce village et que son nom, Adèle Pinard - soeur Marie-Antoine en religion - y sera, à jamais, intimement lié à l'enseignement communal primaire libre ? Pendant 113 ans, quelque cinquante sœurs des Filles de Marie de Pesche vont œuvrer à Libin. En 1978, par manque d'effectifs, la Congrégation rappellera ses dernières représentantes. Une telle présence mérite que nous nous attardions sur l'origine de cette Congrégation

 

Du téléphone de chez « L’Casseu » à Internet, un siècle de communication – Marie-Madeleine.Antoine

Alors que les sociologues attirent l'attention sur les nombreuses difficultés de communication que rencontrent aujourd'hui de plus en plus de personnes, on oublie les prouesses et les performances techniques que l'homme a mises en place tout au cours de ce siècle et spécialement dans la téléphonie. Petit retour en arrière à l'heure où des antennes de télécommunication se dressent de plus en plus nombreuses dans notre paysage.

 

Les cloches d’OchampsColette Bouillon

Née au pied du clocher ou, comme beaucoup d'autres, dans les alentours de celui-ci, pour tous, notre vie s'est écoulée au rythme de la sonnerie des cloches. André Ensch écrit : « Le son des cloches est à notre ouïe ce que le clocher est à notre regard : il appartient à notre quotidien et nous accompagne tout au long de notre existence. » Celles d’Ochamps ont une histoire !

 

4ème partie : Coutumes, traditions et légendes  

 Les processionsC. Benoit, G. Duchêne et S. Lebrun

L'initiatrice de la Fête-Dieu célébrant le Saint Sacrement de l'Eucharistie est Sainte Julienne de Cornillon. Instituée dans le diocèse de Liège en 1246, cette fête sera reconnue par le Pape Urbain IV et étendue à l'Église universelle en 1264. Retour aux sources pour les processions de Libin.

 

La légende de Marie Gobaye Marie-Antoinette Limet et Pierre Otjacques

Une vieille histoire sortie de la nuit des temps, on ne sait par quel miracle ! « On avait bien vite dépêché la vieille Mardjaù ; le petit Jean-Guillaume étouffait et gémissait dans sa pauvre paillasse de balle. La guérisseuse eut beau épuiser son répertoire d'incantations accentuées de rites cabalistiques, elle eut beau appliquer des cataplasmes savamment préparés, les étouffe­ments se firent de plus en plus oppressés. Il fallut se résigner… ».

 

La flauwe du l’gade dès bwès du SmoûdLucien Mahin

« I gn-avot in côp, la bin longtimps, ène gade qu'avot oyu trwâs p'tits gadots, tourtous ou pûs bê, tourtous ou pus vayant, dins ène cayute du bokion qu'astot voûde, dins lès bwès du Smoûd. Mais, t't-a créchant, lès gadots avint toudi d' pus a pus fwim, èt il astint toudi du pus a pus malau­jîs a r'pacher, èt i falot qu' la gade vache toudi d' pus a pus Ion pou l'zî trovu yauk a mougner. C'èst qu'i falot brâmint du lacê pou noûri trwâs gadots… » Racontêye pa Jeanne Ferrauche (Transinne), ruscrîte èt rarandjêye pa « Louline Vôye ».

 

5ème partie : De nos correspondants

 

La complainte des TransinnoisJean-Pierre Clip

Pamphlet écrit pas cet auteur sur les dangers de la modernité.

 

L’étang de ParisyGeorges Limpach

L'étang de Parisy est situé entre Smuid et Poix-Saint-Hubert, au lieu-dit « Randour », du nom du ruisseau qui l'alimente. Il actionnait la roue d'un moulin à huile, qui a disparu. Il fut construit en 1799 par Antoine Mathieu de Smuid (voir l'article p. 52 de la revue n° 1). Sa fille Marie, épouse Gérard, en a hérité. Puis, Jean-Baptiste Bossart, qui avait la manie d'acheter étangs et moulins, en devint propriétaire en 1859. Marie Bossart, fille de Jean-Baptiste, le reçoit en dot lors de son maria­ge avec Constant Dubois de Libin. Au décès de celui-ci en 1919, et puis de son épouse en 1927, c'est Alexandre Dubois qui reprend l'étang de Parisy pour y faire l'élevage de truites « arc-en-ciel ».

 

La lessiveGeorges Limpach

Avant la lessiveuse à champignon troué, répandant l'eau chaude sur le linge, qui a été décrite par Clotilde Benoît dans le premier numéro de cette revue, il y avait l'ancien système du « cabouloir », gros chaudron en fonte posé sur un foyer, également en fonte, et raccordé à une cheminée.

Le linge était mis à tremper la veille dans une grande cuvette d'eau froi­de. Le lendemain, la femme spécialisée dans la lessive à domicile, appelée « la lessiveuse » arrivait de grande .matin. On lui servait le café, puis elle allait chercher un fagot de bois, qu'elle allumait dans le foyer, sous le cabouloir rempli d'eau, et l'avançait au fur et à mesure de sa combustion afin de faire bouillir l'eau

 

« Mélancolie » de Flavio de FaveriDaniel Adoue

« Flavio de Faveri est un grand gaillard qui ne tient pas en place. A n'en pas douter, ce corps solide, ces mains qui s'agitent lorsqu'il parle étaient faits pour se frotter à la matière. Cette matière sur laquelle on s'use pour gagner quelques sous, Flavio lui, rêvait d'en être le maître. Et la vie, pour commencer, s'est chargée de lui sculpter un caractère bien trempé. Dans cette maison de Montauban, encombrée de meubles qu'il a fabriqués, de sculptures, de livres, d'armes qu'il collectionne, dans cette humble demeu­re qui semble bien petite pour contenir l'énergie débordante qu'il déploie sans cesse, Flavio le sculpteur se laisse aller aux confidences, évoque cette enfance dure, marquée par le travail et la guerre, dominée par un père tra­vailleur et artiste, mais surtout et avant toute chose, travailleur. »

Flavio de Faveri

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