top of page
Histoire, promenades, tourisme à Libin, Redu, Villance, Smuid, Ochamps, Anloy, Lesse, Lomme
AUX SOURCES DE LA LESSE – Revue n° 10 – 208 pages (2010)

1ère partie : Activités disparues

Avec la famille Perpète, le Quartier de la gare de Libin s’éveille à la fin du XIXe siècle

Clément Crispiels

Petit périple historique entre 1870 et 1930, au centre de Libin-Haut, ciblé sur l’arrivée

miraculeuse du tram et, cause ou conséquence, sur le dynamisme de quelques familles

industrieuses. L’intercommunale Idélux parlerait maintenant de quelques PME « nanties

d’une culture entrepreneuriale hors du commun », drainant plus de vingt emplois

permanents, dans une ruralité paisible et un peu endormie. Voici l’histoire du pépiniériste Perpète.

 

2ème partie : Quelques tranches de vie du passé

Jean-Baptiste Halle, de Transinne, professeur de philosophie et premier conservateur de la bibliothèque de Luxembourg

Jean-Claude Lebrun

Sous l’Ancien Régime, dans quels domaines pouvaient briller les intellectuels issus des campagnes libinoises ? Qui étaient-ils ? Quelle était leur origine ? Qui assurait leur formation ? Où exerçaient-ils leur fonction ? Le cas particulier de Jean-Baptiste Halle, originaire de Transinne, est révélateur et montre que certains « enfants du pays » ont acquis une belle notoriété sans être issus d’un milieu fortuné.

 

Constant Dubois (1843-1919), le père d’une dynastie de médecins de campagne – Geneviève Dubois

C’est en rédigeant l’article concernant « Paul Dubois, commissaire d’arrondissement », que j’ai découvert la notoriété de son père. Médecin, bourgmestre, élu provincial, Constant Dubois a marqué de son empreinte les communes de Villance et de Libin et a œuvré grâce à son dynamisme au sein du gouvernement provincial du Luxembourg. C’est l’homme qui, dans la lignée des Dubois, a concentré le plus d’influence, de pouvoir et de renom. Pourquoi et comment ? Rencontre.

 

3ème partie : Périodes troublées par les guerres

Antoine Hermand, instituteur à Maissin, se souvient de l’exode de mai 1940Danièle Hermand

L’exode de mai 1940, le plus vaste probablement de toute l’histoire de Belgique, est resté un événement peu abordé par les historiens. Cet épisode, jugé secondaire par rapport aux combats militaires, a pourtant bouleversé les 600 000 familles de réfugiés belges. Quelques récits, quelques études, de qualités inégales, en donnent un aperçu et survolent la question. L’exode d’une population, c’est le départ de personnes de tous âges, de toutes conditions sociales, politiques, religieuses ; c’est une aventure extraordinaire, au sens littéral du terme, une expérience qui marque les mémoires. Il est grand temps de donner la parole à ces réfugiés ou à leurs descendants directs pour qu’ils expriment eux-mêmes, avec leurs mots et leur sensibilité, comment ils ont réellement vécu, avec leur famille, la fuite des journées de mai 1940.

 

Les cimetières militaires de la guerre de 1914-1918 à Anloy, Bertrix, Maissin et en province de LuxembourgMarie-Thérèse Pipeaux

Presqu’un siècle après le début de la première guerre mondiale, les villages défigurés par les combats meurtriers qui s’y sont déroulés, ont pansé leurs plaies. Les décombres des champs de bataille ont disparu, les maisons ont été reconstruites et les atrocités subies par les civils ne sont rappelées que lors des cérémonies officielles. Des monuments commémoratifs régulièrement fleuris et quelques cimetières marquent encore, par leur présence et leur étendue, l’hécatombe des journées meurtrières des 22 et 23 août 1914.

Les nécropoles d’Anloy, de Luchy et de Maissin n’ont pas toujours été ces alignements de croix blanches. Elles ont aussi une histoire. Mal connue il est vrai !

 

4ème partie : Recherches historiques

Le domaine de Villance... objet de convoitise, de l'abbaye de Prüm, (ixe siècle) aux la Marck (xve siècle)Jean-Claude Lebrun

Le modeste territoire de la Haute-Lesse n'a pas attiré l'attention des grands historiens. Pas de grandes batailles, pas de prestigieux bâtiments, pas de traités importants. L'histoire des villages réunis dans la commune actuelle de Libin a été influencée par celle de ses occupants, celle des seigneurs, des princes qui ont acquis ce territoire par des guerres, des contrats d'achats ou des héritages. Il est cependant intéressant de constater, à partir de quelques documents, que ce « petit » terroir fut l'objet, à certaines périodes, de beaucoup de convoitise de la part des grands princes avides de richesses et de pouvoir. L'histoire du domaine de Villance du ixe au xve siècle en est une belle illustration. Si on veut l’intégrer dans la mouvance des puissants, elle se révèle fort complexe et requiert une plongée dans le monde féodal. Cette étude est présentée en deux parties dans les Revues « Aux Sources de la Lesse » n° 10 et 11.

 

Smuid : rendez-vous avec l’Histoire au chemin des Culées – (suite)Marcelle Michèle

Même lorsque les sources semblent avoir été épuisées, il n’est pas rare qu’un historien retrouve un document qui permet de compléter une étude ou un article que l’on croyait abouti. L’histoire de soldat Jean Prédali tombé à Smuid lors de l’offensive von Rundstedt en est un bel exemple.

 

5ème partie : Légende

La véritable histoire de la naissance de la LesseBruno Marée

« Au début, ce n’est qu’un suintement dérisoire. Un peu de terre humide, quelques mousses odorantes, le scintillement d’une goutte d’eau hésitante qui tremble sous les effets du vent. Ici, pourtant, tout est différent. L’endroit fait la nique aux humeurs versatiles du climat. En hiver, la neige des rigueurs ardennaises y tient mal, percée de taches bleues et noires, mobiles comme des ombres vivantes. En été, quand le soleil fait craquer la bruyère et roussir l’herbe haute, tout dans ce lieu magique demeure beaucoup plus vert qu’ailleurs. La vie ne s’y trompe pas. Elle est là, tapie au sourdant, en attente d’une naissance, d’une révélation peut-être… »

bottom of page